Voir mal est vraiment un handicap majeur. Comment, en effet, se déplacer, choisir des vêtements, lire, manier des ustensiles, etc, avec une vue défaillante ou affaiblie ? Fort heureusement si une personne sur trois a une acuité visuelle inférieure à la normale (notée 10 sur 10), c’est généralement dû à une petite anomalie ou à une défaillance de l’œil sans gravité. On en compte 4 principales : la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie (qui touche tout le monde à partir d’un certain âge).
Repérer les manques visuels chez les bébés, enfants et ados
Cela dit, il est important de repérer ces troubles au plut tôt chez le bébé ou chez l’enfant, ce qui n’est pas toujours facile. Voici quelques repères : les yeux d’un nourrisson qui ne suivent pas les mouvements, restent fixes ou ne regardent personne sont peut-être le signe d’un problème de vue. De même, si un bébé de plus de 9 mois n’ose pas se déplacer (même si on le tient) ou s’il a du mal à attraper des objets. Si, lorsqu’à partir de ses 3 ans, au moment de se lancer dans l’apprentissage de la lecture, le bébé colle son nez sur le texte ou le regarde de côté, ou si, plus simplement, il ne semble pas intéressé par la lecture ou a du mal à lire, c’est peut-être parce qu’il a du mal à voir. Il faut aussi savoir qu’une myopie peut se développer plus tard, chez les adolescents ou les pré-adolescents, ce qui se traduit parfois par des difficultés scolaires. Demandez conseil à votre opticien de Fribourg, Lausanne ou Genève, etc !