Baptême civil ou religieux : quel motif pour la médaille ? Réponses chez Sanctis !

Grosso modo depuis la Révolution française, il est, en France, deux façons de se faire baptiser. On a désormais le choix de le faire de manière religieuse, à l’église, ou de manière « citoyenne » en mairie, ce qu’on appelle le baptême civil ou républicain. 

 

Deux mots sur le baptême civil français

Bien qu’il se pratique en mairie (celles qui acceptent de le faire), le baptême civil n’a rien de légal en soi. Il n’est encadré par aucun texte, n’est pas inscrit sur les registres d’état civil, et si, éventuellement, un justificatif était délivré, il n’aurait aucune valeur légale. Généralement célébré dans la salle des mariages de la mairie, un samedi après-midi, le baptême civil est un bon moyen de célébrer publiquement la naissance d’un enfant sans contrainte ni référence religieuse. Théoriquement, il fait entrer le baptisé dans sa vie de citoyen et l’initie symboliquement aux valeurs républicaines. Parrain et marraine y prennent un engagement purement moral et privé. S’ils reçoivent un certificat de baptême dûment signé par le maire (ou son adjoint), ce document n’a qu’une valeur symbolique. 

 

Quelques mots sur le baptême catholique et plus largement chrétien

Si toutes les églises chrétiennes reconnaissent un seul baptême, le déroulement de cette cérémonie sacrée peut varier d’une église à l’autre. En France, la plupart des baptêmes religieux sont catholiques, et donc pour la plupart célébrés pour des bébés. Si le droit canon souhaite la présence d’un parrain et/ou d’une marraine, il ne l’impose pas et peut se contenter de la présence d’un « témoin du baptême », l’un et l’autre pouvant signer le registre religieux. Pour être parrain ou marraine, il faut avoir été choisi par les parents, être soi-même baptisé, avoir déjà fêté ses 16 ans et s’engager à accompagner spirituellement le baptisé La tradition veut que ce soit la marraine qui tienne le bébé dans ses bras pendant le versement d’eau sur sa tête, et que ce soit le parrain qui allume son cierge.

Les médailles de baptême : une tradition sans obligation religieuse !

Si la tradition veut que parrain et/ou marraine offrent au baptisé une médaille de baptême, aucune obligation religieuse ni civile ne l’impose, ni n’en encadre la forme. La coutume veut qu’elle soit gravée au dos de la date de baptême ou de naissance du baptisé et qu’un motif significatif soit moulé côté face. Qui, devant offrir une médaille de baptême à un garçon (ou à une fille), se demande quel motif choisir, trouvera des réponses dans le vaste choix de médailles civiles ou religieuses du catalogue Sanctis !